Elle ne compte nullement s’arreter en si bon chemin. Elle poursuit ses entrainements avec une motivation et une volonte sans faille.

Notre podium des championnats du monde de pole art, categorie technique junior fut devoile le 24 octobre. A la premiere place : Daria Koreshkova du Kirghizstan, en 2e place Chloe Yuam de Tahiti et en 3e place Albina Obodnikova de Russie. Chloe Yuam a 16 ans juste, elle n’en reste pas a le premier exploit, ni vraisemblablement a le dernier.

En 2018, elle a participe a la competition de pole art a Las Vegas. “ Ca a i  chaque fois ete un reve de participer a un tel evenement ”, justifie-t-elle. Elle avait, en categorie semi-professionnelle, decroche une medaille d’or. “ En fait, cela me permet d’observer ce que je vaux vraiment, car en Polynesie les individus me disent que j’habite forte dans votre discipline, mais je ne savais jamais, moi, comment me situer vraiment .” Cette medaille lui a ouvert le regard. Elle a pu admettre qu’elle avait “ un certain niveau etant donne qu’il y a vite une concurrence ”.

Elle aurait aime participer aux championnats du monde de 2020, mis ils ont finalement ete annules. Pour i?tre capable de participer a toutes les championnats du monde 2021, elle a du remporter une competition nationale. Cette annee, pour des raisons de restrictions sanitaires, les epreuves ont eu lieu web. Elle a donc envoye des videos de sa prestation a toutes les championnats de France et du Canada. “ J’ai remporte des deux. ”

Bien imaginer

Pour ses participations, Chloe Yuam a opte concernant un theme en lien avec l’histoire en guerriere Mulan. Elle a pratique la danse chinoise et a tenu a integrer de cet univers dans le pole art. C’est cette dernii?re qui, comme l’ensemble des candidates a choisi la musique, le costume, la choregraphie. Rien n’est impose en categorie artistique. Elle a bien imagine. “ J’ai tout de meme fera appel a une entraineuse aujourd’hui installee en France, Emilie, pour qu’elle m’aide .” Elle est fiere de bien votre qu’elle a enfile en place ainsi que le clip envoyee.

Chloe Yuam a fait un montage de 4 minutes, soit 4 minutes de representation. “ C’est long ”, reconnait-elle. “ Mais J’me suis devoile, tant qu’a y aller, je dois donner le maximum. ” Notre derniere ligne droite de une preparation fut delicate en raison du confinement. Le tournage de la choregraphie devait repondre a un certain nombre de regles comme la hauteur de la barre, la distance entre la pole et les murs, le positionnement des cameras, “ or je repetais i  la maison ou j’ai une barre mais qui ne respecte jamais toutes ces regles tel on va pouvoir le Realiser dans un studio ! ” Chacun de ses mouvements etait realise avec les moyens du bord mais “ il fallait que je les imagine realises plus bas le jour J ”.

Elle voit son inspiration sur internet et cree de nouvelles figures. Certaines d’entre elles rencontrent un certain succes au monde des amateurs d’la pratique. “ On m’a deja ecrit apres un post sur Instagram pour avoir un tutoriel. eurodate ” Elle s’en reste d’abord etonnee car “ Il est enormement de figures et variantes, je ne pensais pas avoir invente quelque chose de nouveau. ” Sa passion et le assiduite a l’entrainement comptent bon nombre dans le parcours.

Un stage, des cours puis la competition

A l’age de 4 ou 5 annees, elle ne se rappelle plus, Chloe Yuam a demarre l’eveil corporel a l’ecole de danse Andre Tschan. Elle est restee 2 ans dans une telle section et a enchaine avec la pratique d’la danse chinoise au Koo Men Tong avec Yvette. La pole dance s’est presente via hasard, un jour. “ J’ai fait votre stage avec une amie. ” Pendant quelques jours, i§a a cotoye l’ecole M-Pol’arts fondee en 2013 via Emilie. “ A l’epoque, j’etais vraiment timide, je ne faisais rien seule, forcement avec des amies. ” L’amie qui l’avait suivie pour un stage n’a pas souhaite continuer une telle activite. Contre toute attente, Chloe Yuam, celle-ci, a poursuivie, seule. “ Je me suis sentie vraiment a l’aise .”